Santé

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Sur le plan sanitaire, la crise du Covid 19 nous a démontré, ce que nous savions depuis longtemps, que le système hospitalier public est le seul bouclier capable de nous protéger lorsque la société et surtout ses membres sont menacés et fragilisés par une crise sanitaire. Et cela malgré une politique menée depuis des années par nos différents gouvernements, dont la seule vision économique guide les décisions, les hôpitaux devenant des institutions de profits. Le nouveau système de financement hospitalier (DRGs) augmentant de beaucoup la concurrence entre les hôpitaux a pour conséquence une diminution considérable de la durée moyenne d’hospitalisation, ce qui peut parfois signifier un danger pour le patient. Cette approche basée sur la seule pathologie et non sur le patient dans sa globalité somatique, psychique et sociale est la négation d’une médecine humaine. Cette augmentation de la concurrence a engendré naturellement une réduction du personnel avec des conséquences sur la qualité de vie des soignants, dont l’épuisement professionnel n’est pas seulement dû à la pandémie. Nous craignons que cette situation empire encore dans le futur. Cette politique s’est aussi concrétisée parfois par des diminutions de lits (la moitié en dix ans dans toute la Suisse) et par une privatisation de certains services comme la salubrité ou la buanderie et par conséquent par un affaiblissement général du secteur public. Et malgré cela, grâce à la mobilisation de tout le personnel soignant, technique et logistique des hôpitaux publics et aux mesures de confinement, notre système de santé a pu faire face à la pire crise sanitaire que la Suisse a connu depuis des décennies. 

D’autre part nos autorités ont souvent focalisé leurs politiques sanitaires sur une vision hospitalo-centrique, négligeant le domaine de la santé publique dont on reconnait aujourd’hui l’importance primordiale, les soins à domicile et la première ligne, base du système de santé, la médecine générale. Car c’est à la qualité de la médecine générale et à son accessibilité et non aux super spécialités médicales qu’on juge le niveau d’un système de santé.

 

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Propositions

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Concrètement, nous demandons :

  • Pas de coupures budgétaires dans le système de santé.
  • L’arrêt des privatisations des services non soignants.
  • Le renforcement par l’augmentation des budgets du service de la santé publique.
  • Une amélioration importante des conditions de travail des infirmières (initiative pour des soins infirmiers forts), car aujourd’hui la moitié des infirmières abandonnent la profession en moyenne 13 ans après le début de leur activité.
  • Une réelle sécurité sociale, avec une caisse maladie cantonale et des cotisations en fonction des revenus pour arrêter cette gestion schizophrénique basée sur la concurrence entre les hôpitaux, les caisses maladie et l’Etat.
  • Le développement des soins à domicile qui ne soient pas basés de façon bureaucratique sur la performance mais sur la relation infirmière-malade en redonnant plus d’autonomie aux soignants
  • La création de comités de patients dans chaque structure hospitalière ou extra hospitalière.
  • La promotion de la médecine de première ligne en soutenant la médecine générale.
  • Que le canton se batte pour l’abolition du système de financement sur la base des DRG, pour revenir au système de couverture des frais réels des structures sanitaires.
  • La création d’un service de la médecine du travail à l’image de celui de la santé publique ou du service vétérinaire.

 

 

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