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Soutien à la médecine de première ligne et à deux hôpitaux de soins aigus 

Le Parti ouvrier et populaire a pris connaissance de la communication de RhNE de ce jour. En vue des prochaines étapes liées à la politique hospitalière, le POP tient à affirmer les priorités qui lui sont chères en termes de politique de santé. Celle-ci doit être pensée sur la base de l’accès aux soins pour toutes et tous, sur le plan géographique comme financier. Concrètement, le POP exige le maintien de deux sites de soins aigus capables de répondre aux besoins croissants de la population. Le POP est conscient que tous les soins spécialisés ne peuvent pas être offerts sur les deux sites c’est pourquoi cela implique une répartition équilibrée des spécialités en médecines interne et en chirurgie. Mais pour le POP, l’accent doit être mis sur la médecine de première ligne en cherchant à augmenter le nombre de médecins généralistes. Dans cet esprit, pourquoi ne pas imaginer en collaboration avec une faculté de médecine que le site hospitalier de La Chaux-de-Fonds devienne un pôle de formation pour l’enseignement de la médecine générale. Enfin, les professions de la santé doivent faire l’objet d’une revalorisation. 

L’hôpital de demain tel que présenté ce jour ne répond pas aux inquiétudes majeures qui pèsent sur la politique de santé. Le renforcement des deux sites hospitaliers de soins aigus doit être une priorité, notamment pour des questions de proximité. Le service public doit se renforcer en garantissant la prise en charge pédiatrique ambulatoire légère (« coupés-cassés ») dans les diverses régions, y compris, radiologie, sutures simples, etc… Actuellement, il n’est pas rare que des patient.e.s du Haut doivent se rendre à Pourtalès alors que le bassin de population des Montagnes mérite une prise en charge plus complète. C’est d’autant plus important que vit dans les montagnes une population souvent précarisée. Par ailleurs, les prises en charges urgentes médico-chirurgicales 24h/24h, 7j/ 7j, avec SMUR, doivent être disponibles sur les deux sites, sans oublier le maintien d’une policlinique réellement accessible 24/24 au Val de Travers. 

Le POP demande également que la médecine de première ligne soit une priorité et que des mesures soient prises pour augmenter le nombre de médecins généralistes. « Les médecins généralistes de proximité, outre le fait qu’ils pratiquent une prise en charge globale du patient-es, participent également à décharger les urgences », déclare Nago Humbert, membre du groupe santé du POP et il ajoute : « Dans une perspective d’une plus grande accessibilité aux soins de santé, la mise sur pied de Centres de santé communautaire pluridisciplinaires publics à 20 minutes de chez soi sera une avancée majeure sur le plan de la santé publique, car elle intégrerait également la prévention.»   

De plus, le POP souhaite que le maintien d’une maison de soins palliatifs sur le modèle de la Chrysalide soit une priorité du Conseil d’État ainsi que du RHNE, de même que le renforcement de l’équipe mobile à domicile et dans les EMS. 

Enfin, le POP veut que la prévention – notamment alimentaire – soit enfin thématisée et que des mesures fortes et contraignantes soient prises dans ce domaine. Pour terminer, le personnel des soins mérite des conditions de travail respectueuses et attractives, et une revalorisation des bas salaires s’impose ! 

En conclusion, le POP réaffirme la nécessité d’avoir un service public de santé performant et à l’écoute des besoins de la population. Il restera vigilant face à toute tendance centralisatrice néfaste pour la cohésion cantonale et la qualité du service public.